CHAUMIÈRES EN BRIÈRE

Le 11 octobre dernier, je suis allée à la Baule à la pêche aux coques, (article à venir), puis dans l'après midi nous avons visité KERHINET,  cet ancien village de 18 chaumières, qui tombait en ruines,et qui a été entièrement reconstitué, se trouve dans le parc naturel de Brière, sur la commune de Saint Lyphard, (Loire Atlantique).  Au abords du lavoir ou près du four à pain, un sentier d'interprétation conte la vie et les coutumes des ses habitants, et nous comprenons mieux comment vivaient les Bretons il y a une centaine d'années.

Moi j'ai beaucoup aimé.

Voici quelques unes des chaumières

Vous avez vu ces toitures de chaume toutes recouvertes 

d'une grosse épaisseur de mousse ? elles sont actuellement

réalisées avec du jonc ou des roseaux trouvés dans

les marais de Brière

Celle ci a servi pour mon jeu du CEKOIDON il y a quelques jours.

Je poursuis ma visite d'une chaumière, par un intérieur du 18ème siècle qui a gardé toute son authenticité. Ce site a conservé l’atmosphère paisible et authentique des villages d’autrefois. 

Voici cette fameuse chaumière dont la vie d'une famille brièronne du XVIII ème siècle est reconstituée dans un intérieur typique. 

"l'amour sous verre",

A la campagne, au 19^ème Siècle et au début du 20^ème Siècle, la coutume voulait que la jeune épouse conserve sa couronne de mariée sous une cloche de verre posée sur un socle de bois, appelé le "globe de mariée" (ou à l'intérieur d'une boîte ou d'un coffret vitré, mais c'était moins fréquent).

Le lendemain des noces, la mariée plaçait donc à l'intérieur de ce globe sa couronne de fleurs d'oranger (naturelle ou artificielle) puis, au fil des années, elle y ajoutait des objets symboliques (mèche de cheveux, bouquet déposé dans un petit vase en porcelaine blanche, pièce bénie par le curé, souvenirs du baptême de ses enfants, angelots, oiseaux, ..).

Elle conservait précieusement ce globe sa vie entière, dans la chambre conjugale.

et voici le four à pain qui était commun, 

et pour prévenir qu'on l'utilisait, on posait à côté

un fagot, mais après la première guerre mondiale,

les boulangeries se sont multipliées faisant

disparaître l'utilisation des fours communs.