Il faut se rappeler que les contes d’Andersen se passent dans la première
moitié du 19 ième siècle.
A cette époque là, les allumettes ne sont pas du tout fabriquées comme celles
d’aujourd’hui. Ce ne sont pas les petits bâtonnets garnis de pâte inflammable
(rouge ou marron) que l’on connaît, non, ce sont de vraies petites bûchettes de
bois tendre qui sont enduites d’une noisette de phosphore blanc, un produit
hautement inflammable
mais aussi hautement toxique. Ce qui n’est pas le cas de nos jours avec nos
minuscules allumettes, classiques, qui elles, sont enduites de phosphore rouge.
A l’époque d’Andersen, les allumettes sont donc fabriquées avec du phosphore
blanc. Ce n’est que plus tard (1844) qu’un professeur Suédois, Gustaf Eric
Pasch , eut l’idée de remplacer le phosphore blanc (trop dangereux) par du
phosphore rouge qui lui, ne dégage pas de gaz toxique à la combustion.
Son invention est toujours utilisée aujourd’hui et ceci est d’ailleurs à l’origine
de la fameuse formule des « allumettes Suédoises ».
Pour en revenir à notre fillette et l’énigme du conte d’Andersen, la pauvre
gamine n’est pas morte de froid mais bien d’empoisonnement par inhalation
d’anhydride phosphorique. Elle allumait les bûchettes les unes après les autres
mais malheureusement, dans un endroit confiné sous son escalier,
et elle respirait aussi les gaz toxiques de cette combustion.
Ces gaz à forte dose, sont mortels.

MéméYoYo 27/12/2011 14:05
*Mamylou* 28/12/2011 10:18
Maryse 27/12/2011 08:19
*Mamylou* 28/12/2011 10:10