Après le square Viviani, : DOYEN DES ARBRES PARISIENS,
suite de ma balade parisienne et culturelle, sur le quai Montelello avec les bouquinistes .
Ce sont des vendeurs de livres anciens et d’occasion, affiches, dessins, gravures ou vieux disques, ils sont présents sur une grande partie des quais. Ils font partie du paysage parisien, participent au charme des bords de Seine et constituent une animation, un patrimoine littéraire et historique que la Ville de Paris souhaite préserver et mettre en valeur auprès des parisiens et des visiteurs. Ils représentent un but de promenade agréable au bord de l’eau dans un environnement riche d’histoire.
Il n'est pas d'amateurs des livres qui n'aient arpenté les quais de Seine, les yeux rivés dans les caissons, comptant sur le hasard pour trouver un petit trésor, comme ces 2 livres que j'ai dénichés au fond d'une boite verte :
ce n'est pas vraiment un trésor pour 1 euro le livre.
mais pour Nostradamus il date de 1949. Trouvés ici :
J'ai dit Bonjour à ce Monsieur bouquiniste, mais il ne me voit
ni ne m'entend, plongé dans le monde de son bouquin.
Il fut une époque où l'on trouvait des collections entières confisquées au clergé ou à la noblesse. les bouquinistes ont fait leur apparition au milieu du XVIème siècle, assimilés alors à des receleurs, voire des voleurs, transportant leurs livres dans des charrettes à bois et faisant circuler des pamphlets interdits...
Les bouquinistes ont pignon sur fleuve depuis 1607 c'est-à-dire l’époque où fut construit le Pont Neuf. Dès le milieu du XVIIIème siècle, ils sont installés sur le quai des orfèvres et dans l'île de la Cité mais ce n'est qu'après la Révolution que réellement les bouquinistes obtiennent une reconnaissance officielle de leur métier.
Les transformations de Paris entreprises par le Baron Haussmann menaçant leur existence, un décret leur donne définitivement droit de Cité en 1859, et en 1891 ils peuvent sceller leurs caissons de livres sur les parapets des quais de Seine... Joliment appelés les "Marchands d'esprit", les bouquinistes font aujourd'hui partie du paysage parisien. A la fin du XVIIIème siècle on en comptait quelques 300, ils n'étaient plus que 68 en 1857...
C'est de nos jours encore, un métier qui attire, puisque la mairie de Paris dénombre près de deux cents candidats sur ses listes d’attente pour le cas où une boîte se libère, et que de nombreuses villes étrangères comme Ottawa, Pékin etc. nous ont copié ce concept.
BON WEEK END A TOUS
Ophrys 12/04/2013 06:03
*Mamylou* 16/04/2013 18:00
MéMéYoYo 08/04/2013 20:50
*Mamylou* 16/04/2013 17:22
Maryse 07/04/2013 07:50
*Mamylou* 07/04/2013 13:21
Fournier Jeannine 07/04/2013 00:51
*Mamylou* 07/04/2013 13:13
Renée 06/04/2013 17:05
*Mamylou* 07/04/2013 13:08