............... suite. Mardi 31 janvier. Il est 7 heures du mat, réveil militaire d'un toc toc à la porte qui me fait sursauter, une infirmière arrive avec un rasoir manuel ???? je vais vous raser sous les bras - je lui dit : et bien ça sera vite fait, ya que 2 poils qui se battent en duel.. elle a aussi de la bétadine rouge, car je dois me doucher avec, beuuurrkkkkk..... elle a aussi apporté des chaussons, et une charlotte pour l'opération, et je dois enfiler l'horrible chemise du condamné. Puis elle me donne un ti cachet pour me détendre et me passe au poignet un superbe bracelet d'émeraude, heu, juste couleur émeraude,comme les bébés à la maternité, et elle me laisse me préparer
8h15, départ pour le le bloc. nous suivons tout un dédale de couloirs, dont les néons pendus au plafond m'éblouissent un peu, j'écoute les discussions variées des infirmières, on dépose mon lit dans la salle d'endormisement à côté d'autres futurs opérés.On me fait préciser mon état civil, et de mon lit on me demande de "grimper" sur une table, mais ne n'est pas pour chanter une chanson, et je passe encore dans une autre salle où je décline une nouvelle fois mon état civil, et on me pose un cathéter. Là je découvre une équipe super sympa ! ça plaisante et ça sourit, il y a une bonne ambiance et ça me rassure, puis j'ai soudain plus froid, je dois être au bloc dans l'univers des petits hommes verts, et des femmes aussi, avec des mains en latex et des masques. Je me dis que je vis mes dernières secondes de lucidité et que Nestor aura disparu à mon réveil. C'est alors que je vois pointer au dessus de mon nez un appareil en plastique orange, le fameux masque dans lequel on me demande de prendre une grande bouffée d'oxygène, puis une deuxième, et puis...............
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