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Bonjour Monsieur le Président, vous avez fait bon voyage ? Vous voici de retour à Saint-Vincent-sur-Jard où vous allez maintenant vous atteler à l'écriture de vos ouvrages : Demosthène - grandeur et misères d'une victoire - etc
Je vous avais laissé dans mon article du 4 avril dernier, avec l'Empereur du Japon qui vous avait offert un drapeau en forme de carpe qui flottait au dessus de votre bicoque..
Clémenceau avait peu de distractions, mais on peut signaler le plaisir que lui procurait parfois la rivalité de deux gros propriétaires d'AVRILLé : GILLAIZEAU et LUCE de TRéMONT, le propriétaire de sa maison. Désirant manger du gibier, il dit un jour à son valet de chambre : "Albert, seriez-vous content d'aller à la chasse ?
- Certainement Monsieur le Président ; mais cela m'obligerait à vous laisser seul.
- Peu importe. Vous allez porter cette lettre à Luce de Trémont pour lui demander à chasser sur ses terres.
Albert partit immédiatement pour Avrillé, mais c'était jeudi, et comme tous
les jeudis, Luce de Trémont était resté couché et ne prenait que du bouillon. Devant l'insistance d'Albert, il descendit, de mauvaise humeur, et refusa catégoriquement l'autorisation demandée.
Lorsque Clémenceau fut mis au courant, il fit immédiatement une nouvelle lettre et la remettant à son valet de chambre, il dit :
- "Albert, vous allez, dès cet après-midi, porter cette lettre à Gillaizeau qui lui, m'autorisera sûrement à chasser dans sa propriété ". Albert reprit donc sa bicyclette. Il trouva Gillaizeau qui parlait à un de ses fermiers sur le champ de foire, et qui partit d'un grand éclat de rire en l'apercevant, une lettre à la main..........
A SUIVRE
Je signale encore que certains passages de mes articles sont extraits du livre de
Cyrille DELAIRE.
Je vous avais laissé dans mon article du 4 avril dernier, avec l'Empereur du Japon qui vous avait offert un drapeau en forme de carpe qui flottait au dessus de votre bicoque..
Clémenceau avait peu de distractions, mais on peut signaler le plaisir que lui procurait parfois la rivalité de deux gros propriétaires d'AVRILLé : GILLAIZEAU et LUCE de TRéMONT, le propriétaire de sa maison. Désirant manger du gibier, il dit un jour à son valet de chambre : "Albert, seriez-vous content d'aller à la chasse ?
- Certainement Monsieur le Président ; mais cela m'obligerait à vous laisser seul.
- Peu importe. Vous allez porter cette lettre à Luce de Trémont pour lui demander à chasser sur ses terres.
Albert partit immédiatement pour Avrillé, mais c'était jeudi, et comme tous
les jeudis, Luce de Trémont était resté couché et ne prenait que du bouillon. Devant l'insistance d'Albert, il descendit, de mauvaise humeur, et refusa catégoriquement l'autorisation demandée.
Lorsque Clémenceau fut mis au courant, il fit immédiatement une nouvelle lettre et la remettant à son valet de chambre, il dit :
- "Albert, vous allez, dès cet après-midi, porter cette lettre à Gillaizeau qui lui, m'autorisera sûrement à chasser dans sa propriété ". Albert reprit donc sa bicyclette. Il trouva Gillaizeau qui parlait à un de ses fermiers sur le champ de foire, et qui partit d'un grand éclat de rire en l'apercevant, une lettre à la main..........
A SUIVRE
Je signale encore que certains passages de mes articles sont extraits du livre de
Cyrille DELAIRE.
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